Les Contrées inhospitalières

Sommaire

▲ Les Contrées de l'Ouest ~ Toutes les informations nécessaires sur les terres sauvages à l'Ouest de l'Empire.

▲ Les Contrées des Brumes ~ Toutes les informations nécessaires sur les terres sauvages au Sud de l'Empire.

▲ Les Contrées de l'Est ~ Toutes les informations nécessaires sur les terres sauvages à l'Est de l'Empire.

Les Contrées de l'Ouest

Ces contrées regroupent l’ensemble des terres à l'ouest de l’Empire. Elles commencent à partir du Désert qui s’étend à perte de vue. Il faut une à deux semaines pour le parcourir d’un bout à l’autre. Si on parvient à survivre à sa chaleur écrasante et à son soleil incendiaire, bien évidemment. Quelques oasis pointent leur bout de leur nez ici et là. Le grand Canyon Rouge, à la roche épaisse et de couleur rougeâtre qui lui a valu son nom, offre un peu d’ombres aux voyageurs désireux de traverser le désert. Il coupe la zone sablonneuse sur toute sa longueur. Ainsi, on peut aisément parcourir le désert sans trop souffrir de la chaleur, suivant le dédale que forment les gorges du canyon. Un moyen sûr de ne pas finir brûler par le soleil. Si on n’a pas peur de croiser les Créatures magiques qui parviennent à y vivre ou les scorpions géants qui y rôdent.

Le sable laisse ensuite peu à peu la place à une forêt luxuriante, typique des jungles tropicales. Elle prend racine non loin des terres volcaniques, surplombées par le Mont Fondu. La cendre du volcan a favorisé le développement des plantes tout autour de cette région ardente. Au fil des ans et à force de subir des éruptions répétées, la plupart des plantes se sont adaptées à être régulièrement ensevelies sous la lave et les gaz extrêmement chauds provenant du volcan. Elles se sont un peu plus liées à la terre et ont développé une carapace en minerai résistant au niveau de leur tronc et de leurs racines. Ainsi, seules les feuilles brûlent. Le reste survit au caractère explosif du Mont Fondu.

Plus on se rapproche du volcan, plus les terres deviennent désertiques. Les arbres y poussent encore, de manière plus éparse, prennent des allures de rochers tordus. Une rivière de lave coule constamment d’un des cratères qui compose le Mont Fondu et creuse un profond sillon dans la terre, jusqu’à la mer. Là où la lave rencontre l’eau, de puissants jets de vapeurs jaillissent, donnant l’illusion d’un brouillard constant. La chaleur fait bouillir l’eau à tel point qu’on nomma le point de rencontre la Crique Bouillonnante (ou le Bain à Bulles pour ceux qui aiment faire de l’humour).

Le Mont Fondu n’a plus rien à voir avec une montagne. Étant entré en éruption de nombreuses fois, il a plus l’allure d’un morceau de gruyère incandescent. Le Cratère principal, plus en hauteur ressemble à la gueule béante d’un monstre démoniaque, d’où s’envole régulièrement des panaches de cendres. D’autres cratères émergent ici et là, comme des pustules ayant éclatés sur ses flancs, crachant de la lave et de la roche volcanique.

Difficile de croire que des Créatures magiques vivent par delà le désert…

Les Contrées des Brumes

Elles s’étendent au-delà du Mur, à une trentaine de kilomètres pour être précis. Anciennes terres des hommes, elles sont considérées comme maudites par l’ensemble de l’Empire. C’est depuis le Lac des Amants que la Marée noire s’est répandue, plongeant ainsi ces contrées dans un brouillard constant. La Brume y est toujours omniprésente, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. Le soleil a du mal à percer cette masse sombre. Ces quelques rayons qui parviennent à passer outre la brume donne une allure fantomatique au paysage. Parfois plus légères à certains endroits, parfois semblable à une vraie purée de poids à d’autres. Tout semble plongé dans un pénombre éternelle

Depuis un moment déjà, la Brume a cessé d’avancer, restant à bonne distance du Mur. C’est pas pour autant que ces contrées sont sans danger. La mort y rôde, au sens propre du terme. Les Non-morts fleurissent dans cette mer de nuages, comme une myriade de pâquerettes déjà pourries au sein d’un jardin lugubre. Peu d’humains osent s’y risquer. D’une part, à cause des morts-vivant qui errent entre les volutes de brume. D’autre part, respirer à l’intérieur de la Marée noire, c’est comme respirer du poison. Ce brouillard est maudit. Y entrer vous condamne à rejoindre l’armée des Non-morts qui s'y cachent. Il parait que le simple fait de respirer dans la brume vous change immédiatement en zombie. D’autres vous diront le contraire. Mais personne n’a très envie d'aller le vérifier…

Les seuls à vous pénétrer le territoire des morts sans se soucier réellement des conséquences, sont les Damnés. A la frontière entre un humain et un Non-mort, ils peuvent se permettre de vadrouiller plus loin dans la brume. Leur particularité d’être à moitié mort leur sauve sans doute la mise. C’est le seul endroit où ils peuvent se sentir un peu chez eux, où ils peuvent trouver leur salut. Le seul endroit où ils peuvent s’adonner à des pratiques étranges et écoeurantes, pour espérer trouver leur rédemption.

La plupart des lieux ont été abandonnés, désertés par les humains de jadis, après la Guerre du feu. Bon nombres de villes et de villages possèdent encore les stigmates de ce conflit qui opposait les humains aux Anciens. Maisons et châteaux en ruine, calcinés, la pierre a subi les ravages du temps quand elle n’a tout simplement pas fondu sous le souffle puissant des dragons. La plupart des endroits sont méconnaissables, la nature ayant repris ses droits. Villes fantômes, villages envahis par la végétation et cités infestées par la Non-mort. Un paysage de désolation, voilà ce qui attend les voyageurs qui osent malgré tout affronter la Brume.

Les Contrées de l'Est

Ces terres commencent à l’Est de l’Empire, au début de ce qu’on appelle plus couramment le Sentier. Contrées sauvages et encore peuplées d’êtres magiques, elles sont le dernier endroit où les Créatures peuvent vivre encore en paix. Férocement gardées par les Dissidents et autres monstres de légende, les humains ne sont clairement pas les bienvenus sur ces terres. D’autant plus s’ils appartiennent à l’Empire.

Le Sentier est le seul passage menant aux Contrées de l’Est. Il s’agit d’un isthme, longue bande de terre entre deux bras de mer, où serpente une chaîne de petites montagnes en son centre. Malgré un sol plus abrupt, c’est le chemin le plus sûr pour se rendre sur les terres de l’Est. De part et d’autre de cette cordillère peu élevée, des plages à perte de vue qui se transforment rapidement en marais maritime. Le niveau étant très bas en dehors des petites montagnes, la mer recouvre rapidement cette partie de territoire qui prend rapidement des allures de mangrove. Les marées peuvent être très rapides. Et on peut vite se faire piéger sur la plage si on n’y prend pas garde.

Une fois cet obstacle passé, on rentre pour de bon dans les Contrées de l’Est. Ces dernières se composant d’un large morceau de terre prenant la forme d’une spirale grotesque. Les côtes sont bordées d'innombrables criques donnant sur une mer intérieure. Cette grande étendue d’eau est parsemée d’une chapelet d'îles de tailles diverses. Tallax, la ville-mère qui abrite bon nombre de Créatures, se situe quelque part sur cette spirale de terre. Aucun humain de l’Empire ne connaît sa localisation. Les êtres magiques se gardent bien de divulguer l’emplacement. Grâce à une puissante magie, leur capitale est invisible aux yeux de tous.

Le reste de la spirale est principalement composé de jungle, de plage et de mangrove. Ici et là pousse quelques petites montagnes, en groupe ou isolées. Plusieurs villages de Créatures ont été bâtis à droite et à gauche, plus ou moins cachés pour éviter d’attirer l'œil des humains lors de leurs incursions. Parce que oui, les humains de l’Empire n’hésitent pas à venir y chercher quelques marchandises très prisées. Jamais au nom de l’Empire. Ce sont toujours des chasseurs bien entraînés, à leur propre solde, qui font de la contrebande en tout genre. Ce sont souvent les premiers maillons de l’esclavagisme des Créatures, ceux qui les attrapent les enchaînent avant de les revendre à des marchands de l’Empire.